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2/18/2011

A découvrir : le numéro 50 de la revue "Roman 20-50" consacré à Alexandre Vialatte

Nous vous signalons le numéro 50 de la revue "Roman 20-50" consacré à Alexandre Vialatte sous la direction d’Alain Schaffner et publié aux Presses Universitaires du Septentrion. On peut le trouver en librairie ou encore le commander sur internet, par exemple sur le site www.septentrion.com au prix de 18 euros.

Sommaire

Alain Schaffner, Un romancier « notoirement méconnu »

Dany Hadjadj : L’écrivain et les militaires : de l’expérience vécue à la création romanesque.

Catherine Milkovitch : Enfances en guerre dans La Dame du Job et Les Fruits du Congo

Agnès Spiquel : Le rêve d’un rêve : Dora dans Les Fruits du Congo

Anaëlle Touboul : De la folie ordinaire à la folie meurtrière : M. Vingtrinier ou le « génie du néant »

Anne-Laure Milcent : Les déesses en papier dans La Dame du Job et Les Fruits du Congo

Pierre d’Almeida : Province et poésie dans Les Fruits du Congo

Delphine Lallet : La mélancolie dans Les Fruits du Congo

Denise Buot de l’Epine : Le langage sacré : nommer le monde chez Vialatte

Alain Schaffner : « Le pont du Gard de la littérature »… l’héritage proustien secret d’Alexandre Vialatte

La Dame du Job et Les Fruits du Congo peuvent être rassemblés non seulement sous le signe du récit d’enfance ou d’adolescence mais surtout sous celui de ce qu’on pourrait appeler « l’invention des mythologies ». Ces deux romans ont en effet la particularité d’accorder une place prépondérante à ces figures tutélaires - personnages issus de l’imagination des enfants ou adolescents et d’une image (affiche publicitaire, illustration) - que sont la Dame du Job et la grande négresse, ou pour leur forme masculine, plus ténébreuse et moins érotique, l’étrange M. Panado. Ces figures allégoriques très originales font des romans de Vialatte des sortes de fictions au carré où les personnages chimériques deviennent eux-mêmes producteurs des fictions dans lesquelles ils finissent par se perdre. Comme dans le Noé de Giono (1947), le monde inventé se superpose au monde réel pour lui donner une richesse et une profondeur exceptionnelles. On est bien loin ici du « roman traditionnel » balzacien contre lequel le Nouveau Roman va bientôt prendre fait et cause. La brièveté du découpage en séquences, le traitement surprenant de l’événement, l’importance accordée au quotidien, le mélange des genres, la mise en abyme de la représentation, tout concourt à faire de ces deux récits des réussites hors du commun qui méritent d’être découvertes ou redécouvertes.

Dany Hadjadj, professeur émérite à l’université de Clermont-Ferrand

Catherine Milkovitch, maître de conférences à l’université de Clermont-Ferrand

Agnès Spiquel, professeur émérite à l’Université de Valenciennes

Anaëlle Touboul, agrégée de lettres modernes, assistante à Paris 3

Anne –Laure Milcent, assistante à l’Université de Berne, doctorante Paris 3

Pierre d’Almeida, professeur en classes préparatoires à Tours

Delphine Lallet, étudiante Paris 3

Denise Buot de l’Epine, agrégée de lettres modernes, doctorante Paris 3

Alain Schaffner, professeur à la Sorbonne Nouvelle- Paris 3

2/03/2011

Un article remarquable de Bruno de CESSOLE




Dans Valeurs Actuelles de début janvier, Bruno de CESSOLE parle du livre Critique littéraire d'Alexandre Vialatte, publié aux Editions Arléa.
Nous vous recommandons de lire cet article pour sa justesse et son enthousiasme.