Le Cri du canard bleu
En librairie à partir du 3 octobre 2012
Ce «cri du canard bleu», prose de 1933 est une envie
romanesque laissée à l’état d’esquisse. On y trouve Étienne, qui s’ouvre à la
beauté par la voie d’affriolantes affiches où scintillent «Estelle», star des
«Ballets féériques». Un Vialatte inédit, poétique, magique.
Avant-propos de Pierre Vialatte et préface de François Feer
64 pages, Prix : 10€
64 pages, Prix : 10€
Exemplaire du tirage de tête : 40€
Résumé
Romans à l’enseigne du réalisme féerique et du merveilleux
intimiste, nouvelles à laisser fondre sous la langue, chroniques à croquer sur
place : l’arbre vialattien croule sous les saveurs et les richesses. Mais tant
d’années de cueillette ne l’ont-elles pas dûment épuisé ? Y a-t-il
encore à grappiller dans l’œuvre de l’Auvergnat considérable ?
Que oui et le Dilettante le prouve en libérant, grâce à Pierre Vialatte, ce Cri
du canard bleu préfacé par François Feer (chargé au Dilettante du département
des espèces menaçantes et menacées : Bestiaire amazonien et Les poissons sont
indomptables) qui témoigne là de son amour pour Alexandre le grand et son «
chosier » délectable. Mais quid du « canard » ? Voilà. Ce Cri du canard bleu,
prose de 1933, est une envie romanesque laissée à l’état d’esquisse. On y
trouve Étienne, qui s’ouvre à la beauté par la voie d’affriolantes affiches où
scintille « Estelle », star des « Ballets Féeriques ». Beauté que partagent
également, sur un plan modeste, Amélie « la vestale des humbles marmites » et
l’institutrice, Mlle Lantelme, qui lui sera ravie par la plus ravissante des
folies, lui transmettant néanmoins, ultime présent, un canard bleu de Colombie,
reliquat mythique de sa présence étoilante. On trouvera également, au fil du
récit, ces ingrédients essentiels au merveilleux vialattien : un missionnaire
gothique, un oncle à moustache, un magasin général, caverne d’Ali Baba du
surnaturel quotidien, des coffrets à goûter, « une auberge de complainte et de
grand vent ». Une fois de plus, à grand renfort d’étoiles saupoudrées, de
plantes charmantes et d’une prose où chaque phrase semble jaillir d’un chapeau
claque, Vialatte transforme, à vue, pour nous, l’Auvergne en terre de féerie.
Vialatte, seigneur des anneaux… chinois, dont acte.