"RÉSUMONS-NOUS, LA SEMAINE A ÉTÉ DÉSASTREUSE"
d’après Alexandre Vialatte, mise en scène Charles Tordjman avec Christine Murillo, Julie Pilod et Dominique Pinon
au THÉÂTRE DE LA COMMUNE - AUBERVILLIERS
Centre Dramatique National d'Aubervilliers
Adresse : 2 Rue Édouard Poisson, 93300 Aubervilliers, France
Téléphone :+33 1 48 33 16 16
du 10 octobre 2013 au 31 octobre 2013 dans la GRANDE SALLE
mardi et jeudi à 19h30, mercredi et vendredi à 20h30, samedi
à 18h, dimanche à 16h (durée 1h30)
ATTENTION : le théâtre a la gentillesse de proposer des places à 12 € (au lieu de 24€) aux membres de l'Association des amis de Vialatte
ATTENTION : le théâtre a la gentillesse de proposer des places à 12 € (au lieu de 24€) aux membres de l'Association des amis de Vialatte
Une chronique, il faudrait la faire pousser comme une herbe
dans les fentes d'un mur, dans les pierres de l'emploi du temps. Alexandre Vialatte
Pendant près de 20 ans, le romancier et journaliste
Alexandre Vialatte (1901-1971) se livre à l'exercice délicat de la chronique,
genre littéraire qu'il réinvente avec jubilation.
Tous les dimanches soirs, il apporte au train postal de
23h15 en gare de Lyon, un texte pour la Montagne, le grand quotidien auvergnat
de la ville d'Ambert. A petits coups de griffes, avec un air de ne pas y
toucher, il déploie dans chacune de ses chroniques tout un art de l'absurde,
qui inspirera Pierre Desproges, et égratigne avec humour et tendresse les
petits travers de ses contemporains. En écho aux -parfois fausses- urgences de
l'actualité, il flâne et parle de tout, sauf de politique ; pièces de théâtre,
proverbes, tics de langage, ou particularités régionales sont passés à la
moulinette de sa verve caustique et loufoque, et prennent souvent un tour
poétique.
Sur scène, Christine Murillo, Julie Pilod et Dominique Pinon
s'emparent avec gourmandise de cette langue virtuose bien pendue et nous
restituent toute la brillante intelligence, et l'insatiable curiosité du
chroniqueur. Un exercice salutaire pour mieux rire de nous-mêmes!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire