Bernard Morlino consacre un grand article au portrait d’Alexandre Vialatte dans le numéro de janvier du Service Littéraire. A l’occasion de la sortie au Dilettante de « La Maison du joueur de flûte », il évoque « une littérature figurative, loufoque et pleine d’une gravité salutaire » en même temps qu’il retrace la vie de Vialatte, à grands traits.
Comment ne pas se réjouir de lire, sous la plume de l’écrivain
et journaliste, que pour Alexandre Vialatte « la magie littéraire est au cœur
de ses phrases, intacte, indémodable, hors du temps » ?
Quand tant d’évocations
de l’auteur des Chroniques ne font qu’évoquer
ses « bons mots » comme autant de slogans publicitaires, dégagés de
leur contexte, ici Bernard Morlino nous donne une magnifique leçon d’analyse de
l’œuvre de Vialatte, où se mêlent toujours le cœur et l’intelligence, la poésie
et la tendresse, dans un style qui n’ayant pas d’âge, ne vieillira jamais.
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