Le jury l'a élu pour ses qualités stylistiques, aussi bien
que "journalistiques", ce roman pouvant être lu comme un reportage
sur le vif de l’événement, et rappeler ainsi la part la plus méconnue du
travail de Vialatte, ses articles de presse, en particulier ceux qu'il a donné
à L'Epoque, en 1945, sur les procès de Bergen-Belsen (Voir Résumons-nous,
préface de Pierre Jourde, Bouquins Laffont).
La troisième et dernière liste du Prix Vialatte comportait 3
noms :
- Michel Jullien Denise au Ventoux (Verdier).
- Christian Oster La Vie automatique (L'Olivier).
- Éric Vuillard 14 juillet (Actes Sud).
Rappelons que Le Prix Vialatte, subventionné par le groupe La Montagne/Centrefrance, distingue l’auteur d’un ouvrage de langue
française, de parution récente.
Sa dotation est de 6.105 euros soit « la somme de la hauteur du puy
de Dôme et de la longueur du fleuve Congo. »
Le jury et composé de 7 membres dont 5 sont renouvelés tous les deux ans.
En 2017/2018 :
- Eva Bester (France Inter),
- Emmanuel Hogg (PDG de l’AFP),
- Philibert Humm (Paris Match),
- Éric Neuhoff écrivain et journaliste (Le Figaro, France
Inter, Canal+),
- Élisabeth Philippe (Vanity Fair).
et deux membres permanents :
- Pierre Vialatte,
- Jean Brousse, représentant du Groupe La
Montagne/Centrefrance.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire